Elaboration de la stratégie régionale de stabilisation, de relèvement et de résilience du Liptako-Gourma

Titre de la mission: Elaboration de la stratégie régionale de stabilisation, de relèvement et de résilience du Liptako-Gourma

Région/Pays: Liptako-Gourma: Burkina Faso, Mali, Niger

Client: PNUD/Autorité du Liptako Gourma

Période: 2002-2003

Etat de réalisation: achevé

Description de la mission:

En étroite collaboration avec l’ALG et en consultation avec les États membres et toutes les parties prenantes, la firme a pour mission de:

  • Élaborer la stratégie régionale de stabilisation de l’ALG en priorisant les domaines d’intervention tout en tenant compte de la stratégie d’intervention de l’ALG ;
  • Réaliser une analyse approfondie de la situation sur les questions de stabilisation dans la région du Liptako-Gourma (priorités stratégiques de stabilisation, engagement des parties prenantes, logique d’intervention, etc.) ;
  • Examiner les analyses des causes de conflit et identifier les points d’entrée pour la paix et la stabilité ; travailler en parallèle avec la firme qui effectue l’analyse de conflit de la région du LG ;
  • Identification/cartographie des partenaires et de leurs initiatives impliquées dans les domaines de mise en œuvre du projet de stabilisation ;
  • Tirer les leçons de la RSS dans la région du lac Tchad
  • Soutenir l’ALG dans l’établissement stratégique des priorités des rôles et des besoins prévus pour la mise en œuvre de sa Stratégie Régionale de Stabilisation ;
  • Faire des recommandations sur le rôle important que devrait jouer l’ALG dans la convocation et la coordination de tous les acteurs impliqués dans la stabilisation ainsi que dans d’autres domaines d’intervention, aux niveaux local, national et régional, y compris les acteurs de la sécurité ; examiner l’évaluation des capacités institutionnelles des AGL et intégrer le soutien nécessaire pour combler les lacunes et les besoins identifiés et requis pour assurer la mise en œuvre durable de la stratégie dans le temps (immédiat, court, moyen et long terme).
  • Fournir à l’AGL les outils nécessaires à travers lesquels elle pourra assurer la convergence de tous les efforts de stabilisation
  • Proposer les mécanismes de mise en œuvre de la Stratégie ;
  • Faire des recommandations pertinentes pour les structures de gouvernance du mécanisme de stabilisation, en particulier aux niveaux régional et local, tout en profit du Forum des gouverneurs du Liptako-Gourma pour assurer une collaboration étroite et l’échange efficace d’informations en vue d’une coordination renforcée pour la paix et la sécurité.
  • La stratégie doit être flexible afin de permettre une extension du périmètre des partenariats politiques et de coopération à d’autres organisations régionales telles que le G5S, la CEDEAO, a l’effet d’intensifier la collaboration avec les politiques de sécurité et de développement émergentes et les cadres de coordination dans la région (la Coalition pour le Sahel, la BM, l’IFPA, etc.) ; et de s’assurer que le rôle critique de la Coalition pour le Sahel/P3S est pris en compte pour la coordination des partenaires clés et des donateurs.
  • Dans le cadre de la stratégie, proposer des cadres efficaces pour la coopération/coordination civilo-militaire ;
  • La stratégie doit établir un mécanisme de complémentarité des actions, de coordination et de coopération avec les autres acteurs, les forces de sécurité régionales et internationales, et les autres donateurs et partenaires de développement ;
  • Faire une proposition pour un mécanisme de suivi et d’évaluation robuste ;
  • Formuler des recommandations sur les mécanismes solides à mettre en place pour le renforcement des capacités des autorités nationales, régionales et locales afin de répondre aux conflits, de promouvoir la cohésion sociale, de réduire la menace sécuritaire croissante, les tensions intra et intercommunautaires pour le pouvoir et les ressources (recherche de terres et d’eau par les éleveurs dans le cadre d’anciens modèles de transhumance en raison du changement climatique, pratiques modernes de gestion des terres, création de comités locaux pour le renforcement de la législation existante en matière de gestion des ressources naturelles, restrictions frontalières et pratiques traditionnelles de résolution des conflits).