Les activités de la majorité de la population dans les pays africains relevant du secteur financier, ne sont pas monétisées, c’est-à-dire que ces activités peuvent être menées à bien sans recours à l’argent. Par définition, les pauvres ont très peu d’argent. Mais il arrive souvent que dans leurs vies se besoin d’argent ou de ce que l’argent peut acheter.

Une synthèse de 28 études portant sur les taux d’intérêts des crédits informels de 14 pays d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique conclut que 76% des taux d’intérêt pratiqués par les prêteurs locaux sont supérieurs à 10% par mois, et parmi ceux-ci, 22% dépassent les 100% par mois. Ces prêteurs pratiquent généralement pour les plus pauvres des taux plus
élevés que pour les moins pauvres. Alors que ces prêteurs sont souvent stigmatisés et traités d’usuriers, leurs services sont accessibles, rapides et très flexibles lorsque les emprunteurs doivent faire face à des problèmes. Les espoirs qu’on a pu caresser de les éliminer du circuit se sont avérés irréalistes même dans des contextes où les institutions de microfinance étaient très actives.

ALG fournit divers services aux institutions de microfinance et aux partenaires publics et privés intervenant dans ce domaine. Parmi ceux-ci:

  • Audit des IMF
  • Etude de faisabilité de projet IMF
  • Etude d’identification de produits financiers adaptés
  • Mise en place de mécanismes de gestion des risques
  • Système d’assurance des services de microfinance
  • Formation du personnel des IMF.