ALG au Congo Brazzaville

ALG intervient en République du Congo depuis une dizaine d’années. La firme fournit son expertise dans les études et conseils en lien avec l’Administration publique, le développement économique, la gouvernance locale, etc…

Les récents projets réalisés au Congo concernent:

  1. Etude de faisabilité du programme accéléré de développement communautaire (PADC) – PNUD, 2023
  2. Evaluation finale du projet de projet de promotion des droits des peuples autochtones (UE/OCDH, 2022)
  3. Evaluation finale du programme “Créer en Afrique Centrale” (ACP-UE, 2023)

Aperçu

Avec un indice de capital humain de 0,42, la République du Congo se situe en-dessous de la moyenne pour sa catégorie, qui se situe à 0,48 pour les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure. Malgré l’augmentation récente de son revenu par habitant, le pays n’a que faiblement progressé dans les domaines de la santé et de l’éducation sur l’indice du développement humain (IDH). La mortalité infantile demeure élevée, avec un taux de 32 décès pour 1 000 naissances vivantes. Seuls 30 % des élèves du primaire maîtrisent les compétences attendues en mathématiques, et 40 % en français. Le taux d’accès à l’électricité atteint 66 % dans les zones urbaines et seulement 15 % en milieu rural. Les taux d’accès à l’eau potable ne sont pas à la hauteur du potentiel hydrologique du pays : 74 % de la population a accès à une source d’eau salubre, mais ce chiffre chute à 46 % dans les zones rurales.

La dynamique de l’exclusion sociale et les facteurs de fragilité en République du Congo sont multidimensionnels et exacerbent la pauvreté et l’inégalité. Elles vont au-delà des disparités spatiales entre les zones urbaines et rurales et sont illustrées par la fracture entre les groupes de population, les femmes, les jeunes, les personnes handicapées et les populations autochtones étant les plus vulnérables. Alors que les femmes congolaises représentent plus de la moitié de la population, les disparités entre les sexes sont évidentes et considérées comme des obstacles majeurs au renforcement de la voix des femmes et à leur autonomisation socio-économique. En 2021, la RDC se classait au 147e rang sur 170 pays en termes d’inégalités entre les hommes et les femmes, selon le classement international de l’indice d’inégalité entre les sexes. Le chômage des jeunes a également augmenté au fil des ans et a atteint environ 42 %, ce qui accroît encore la fragilité du pays.

Situation économique

Après une croissance estimée à 1,5 % en 2022, l’économie congolaise continue de se redresser en 2023, sous l’impulsion des secteurs pétrolier et non pétrolier. Toutefois, la croissance du PIB par habitant est restée négative en 2022 et l’incidence de la pauvreté a donc légèrement augmenté pour atteindre 46,6 % selon les estimations.

L’inflation globale est restée contenue en 2022, mais l’ajustement des prix des carburants et l’augmentation de la demande intérieure ont fait grimper l’inflation en 2023, qui s’est établie en moyenne à 3,5 % (en glissement annuel) au premier semestre 2023. L’inflation alimentaire s’est ralentie en 2023H1 mais reste élevée (en moyenne 4,6 % (en glissement annuel) au premier semestre 2023 contre 6,2 % en 2022), ce qui devrait continuer à affecter davantage les segments les plus pauvres de la population. Bien que le Congo reste en situation de surendettement en raison des arriérés, la hausse des recettes pétrolières, l’amélioration de la gestion de la dette et les accords de restructuration de la dette ont contribué à rétablir la viabilité de la dette publique, qui est passée de 92,1 % du PIB à la fin de 2021 à 90,6 % à la fin de 2022.

Le PIB devrait croître à un rythme de 3,2 % en 2023 et de 3,5 % en moyenne en 2024-2025. Ces perspectives sont soumises à des risques de dégradation, notamment la volatilité des prix du pétrole et l’instabilité de la production pétrolière, l’escalade de la guerre en Ukraine et ses retombées, une demande mondiale plus faible que prévu, un nouveau resserrement des conditions financières mondiales ou régionales, des conditions météorologiques défavorables et une mise en œuvre insuffisante des réformes.*

(Source: Banque Mondiale)

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